Léna & Mikaël

Dans une petite librairie sous la pluie, Léna, artiste à l’âme tourmentée, croise le regard magnétique de Mikaël, un photographe de voyage en quête d’inspiration. Entre eux, une étincelle naît dans le silence feutré des livres et des rêves. Dans l’atelier de Léna, les corps se cherchent et se trouvent, dans une étreinte à la fois passionnée et tendre. Une histoire d’art, de sensualité et d’émotions qui rappelle que parfois, la plus belle des rencontres est celle qu’on n’attendait pas.

 

In a small bookstore under the rain, Léna, an artist with a tormented soul, crosses the magnetic gaze of Mikaël, a travel photographer in search of inspiration. Between them, a spark is born in the muffled silence of books and dreams. In Léna's studio, bodies seek and find each other, in an embrace that is both passionate and tender. A story of art, sensuality, and emotions that reminds us that sometimes, the most beautiful encounters are the ones we never expected.

 

 

Chapitre 1 – La Librairie sous la pluie

La pluie tombait en rideau fin sur les pavés de la ruelle, diffusant dans l’air un parfum de terre mouillée et de vieux livres. À l’intérieur de la petite librairie, Léna promenait ses doigts sur la couverture d’un recueil de poésie, un carnet de croquis dépassant de son sac en toile usé. Elle aimait ces lieux où le monde semblait suspendu, hors du temps.

Elle leva les yeux en entendant le grincement de la porte. Un homme entra, secouant quelques gouttes de pluie de ses cheveux bruns légèrement ondulés. Il portait un sac à dos usé et un appareil photo en bandoulière. Son regard clair se posa sur elle, intrigué, avant de parcourir les rayons.

Leurs regards se croisèrent à nouveau, un instant suspendu. Il esquissa un sourire timide, comme pour s’excuser de déranger.

« Excusez moi… vous sauriez où je pourrais trouver un guide de voyage sur la Patagonie ? » demanda-t-il, sa voix un peu rauque, teintée d’un accent qu’elle n’identifia pas immédiatement.

 Elle referma le recueil de poésie, le cœur battant, avant de lui indiquer l’étagère des guides de voyage. « Là-bas, au fond. Juste à côté des cartes du monde. » « Merci… » Il hésita, puis ajouta avec un sourire un peu plus assuré : « Et vous, vous voyagez aussi ? » Elle haussa légèrement les épaules. « Je voyage à travers les mots… et la peinture. » Leurs regards se lièrent à nouveau, comme si une étincelle venait de jaillir dans cette atmosphère feutrée.

 

Chapter 1 – The Bookstore in the Rain

 

The rain fell like a fine curtain on the cobblestones of the alley, diffusing in the air a scent of wet earth and old books. Inside the small bookstore, Léna ran her fingers over the cover of a poetry collection, a sketchbook sticking out of her worn canvas bag. She loved these places where the world seemed suspended, out of time.

 

She looked up upon hearing the creak of the door. A man entered, shaking off a few raindrops from his slightly wavy brown hair. He wore a worn backpack and had a camera slung over his shoulder. His clear gaze rested on her, intrigued, before scanning the shelves.

 

Their eyes met again, a suspended moment. He offered a timid smile, as if to apologize for interrupting.

 

“Excuse me... do you know where I could find a travel guide to Patagonia?” he asked, his voice slightly hoarse, tinged with an accent she couldn't identify immediately.

She closed the poetry collection, her heart racing, before pointing to the shelf of travel guides. "Over there, at the back. Right next to the world maps." "Thank you..." He hesitated, then added with a slightly more confident smile: "And you, do you travel too?" She shrugged slightly. "I travel through words... and painting." Their eyes met again, as if a spark had just ignited in that cozy atmosphere.

 

Chapitre 2 – Entre les pages et les regards

Un frisson parcourut Léna, comme si ses mots avaient laissé échapper un peu trop d’elle-même. Elle détourna le regard vers la vitrine où la pluie dessinait des arabesques, avant de se ressaisir.

Mikaël la rejoignit près de l’étagère des guides de voyage. Il effleura la tranche d’un livre, ses doigts tachés d’encre et de soleil, preuve qu’il passait plus de temps dehors qu’enfermé.

« La peinture… » reprit il doucement, « … j’ai toujours trouvé fascinant la façon dont vous, les artistes, arrivez à capter des émotions dans un seul geste, une seule couleur. »

Léna rougit légèrement. « La photographie aussi a ce pouvoir, non ? Vous voyagez beaucoup ? »

Il hocha la tête en souriant. « Oui. C’est ma façon de respirer. De sentir que le monde est plus grand que moi. »

Un silence doux s’installa. Une chanson de jazz un peu voilée se faufilait entre les rayons, accentuant l’intimité de la scène.

Il posa son guide de voyage sur la table, puis s’approcha d’elle, légèrement, comme s’il voulait vérifier qu’il ne la ferait pas fuir. « Vous… vous me feriez visiter votre monde, à vous ? Vos couleurs, vos toiles ? »

Léna hésita. Son atelier était son refuge, son espace sacré. Mais quelque chose dans la profondeur du regard de Mikaël la poussait à s’ouvrir.

« Oui… peut-être… » murmura-t-elle, un peu surprise par sa propre audace.

Leurs doigts se frôlèrent, tremblants d’un désir encore inavoué. Dans ce lieu rempli de livres et de rêves, deux âmes venaient de se croiser, comme deux planètes en orbite.

Elle le regarda, un sourire timide aux lèvres. « Vous avez un carnet pour vos photos ? »

Il sourit, un peu plus assuré cette fois. « Oui. Vous aimeriez y jeter un œil ? »

Elle acquiesça, consciente que, ce soir-là, elle s’aventurait dans un voyage bien plus vaste que tous les continents du monde.

 

Chapter 2 – Between the Pages and the Glances

 

A shiver ran through Léna, as if her words had let slip a bit too much of herself.

She turned her gaze toward the window where the rain painted arabesques, before regaining her composure.Mikaël joined her near the shelf of travel guides.

He brushed the spine of a book, his fingers stained with ink and sun, proof that he spent more time outdoors than cooped up inside.

"Painting..." he continued softly, "...I have always found it fascinating how you, artists, manage to capture emotions in a single gesture, a single color.

"Léna blushed slightly. "Photography also has that power, doesn’t it? Do you travel a lot?

"He nodded, smiling. "Yes. It’s my way of breathing. To feel that the world is bigger than me.

"A gentle silence settled in. A slightly muffled jazz tune wove its way between the shelves, emphasizing the intimacy of the scene.

He placed his travel guide on the table, then approached her gently, as if he wanted to make sure he wouldn't scare her away.

"You... would you show me your world? Your colors, your canvases?" Léna hesitated.

Her studio was her refuge, her sacred space. But something in the depth of Mikaël's gaze urged her to open up. "Yes... maybe..." she whispered, somewhat surprised by her own boldness.

Their fingers brushed, trembling with an unconfessed desire. In this place filled with books and dreams, two souls had just crossed paths, like two planets in orbit. She looked at him, a shy smile on her lips.

"Do you have a notebook for your photos?" He smiled, a bit more assured this time.

"Yes. Would you like to take a look?   " She nodded, aware that that night, she was embarking on a journey far more vast than all the continents of the world.

 

Chapitre 3 – L’atelier de Léna

La pluie avait cessé, laissant derrière elle une atmosphère fraîche, presque électrique. Mikaël avait proposé de la raccompagner, son carnet de photos serré contre lui comme un talisman.

Ils marchèrent côte à côte, silencieux, chacun plongé dans ses pensées. À la porte de son atelier, Léna marqua un temps d’arrêt, hésitant à l’inviter à entrer dans ce lieu qu’elle protégeait comme un sanctuaire.

« C’est… un peu en désordre », s’excusa-t-elle en tournant la clé dans la serrure.

Il sourit, rassurant. « J’adore le désordre créatif. »

Elle poussa la porte et l’atelier se dévoila. Une grande verrière laissait entrer la lumière du soir, caressant les toiles inachevées, les pinceaux abandonnés et les pots de peinture entrouverts. L’odeur entêtante de térébenthine et de lin flottait dans l’air, entremêlée au parfum discret de son shampoing.

Mikaël posa son carnet sur la table et s’approcha d’un tableau inachevé. « Tu… pardon, vous… » Il se corrigea. « Tu es incroyablement douée. »

Elle baissa les yeux, touchée. « Merci… »

Il ouvrit son carnet et lui montra des clichés pris à travers le monde : un coucher de soleil sur le désert d’Atacama, un enfant jouant près d’un marché en Inde, un vieil homme souriant au bord d’un canal vénitien.

Elle frissonna. « C’est magnifique. Tu captures l’âme des lieux… »

Leurs regards se croisèrent à nouveau, et cette fois, le silence entre eux devint presque insoutenable.

Lui, la main toujours posée sur son carnet, la fixait avec une intensité nouvelle. « Léna… »

Elle leva les yeux, ses joues rosies par l’émotion. « Oui ? »

Il la rejoignit, plus près qu’elle ne l’aurait imaginé. « J’ai envie de te photographier, toi. Maintenant. Comme tu es, là. Dans ton monde à toi. »

Elle sentit son souffle s’accélérer. « Ici ? Maintenant ? »

Il sourit, la voix plus basse. « Oui. J’ai envie de capter cette lumière, ton regard, ton âme d’artiste. »

Elle hésita un instant, le cœur battant à tout rompre, puis hocha la tête. « D’accord. »

Un déclic. Un flash intérieur. L’appareil photo entre ses mains n’était plus seulement un outil, mais un prolongement de son désir.

Dans la pénombre de l’atelier, l’objectif braqué sur elle, Léna se sentit vulnérable, offerte. Et étrangement, elle aimait ça.

 

Chapter 3 – Léna's Workshop

 

The rain had stopped, leaving behind a fresh, almost electric atmosphere.

Mikaël had offered to walk her home, his photo notebook held tightly against him like a talisman.  They walked side by side, silent, each lost in their thoughts.   At the door of her workshop, Léna paused for a moment, hesitating to invite him into this place she protected like a sanctuary.

"It's... a bit messy," she apologized, turning the key in the lock.He smiled, reassuringly.  "I love creative chaos.  "She pushed the door open and the workshop was revealed.  A large glass roof let in the evening light, caressing the unfinished canvases, the abandoned brushes, and the half-open paint jars.

The intoxicating smell of turpentine and linseed floated in the air, intermingled with the discreet scent of her shampoo.

Mikaël placed his notebook on the table and approached an unfinished painting.  "You... excuse me, you...  " He corrected himself. 

"You are incredibly talented.

" She lowered her eyes, touched.   "Thank you...   " He opened his notebook and showed her snapshots he had taken around the world:   a sunset over the Atacama Desert, a child playing near a market in India, an elderly man smiling by a Venetian canal.   She shivered.   "It’s beautiful. You capture the essence of places..." Their gazes met again, and this time, the silence between them became almost unbearable. He, his hand still resting on his notebook, looked at her with a new intensity. "Léna..." She looked up, her cheeks flushed with emotion.   "Yes?    " He moved closer, nearer than she would have imagined.    "I want to photograph you.    Now. Just as you are, here. In your own world.  " She felt her breath quicken.   "Here? Now?  " He smiled, his voice lower.   "Yes. I want to capture this light, your gaze, your artist's soul.

She hesitated for a moment, her heart pounding, then nodded.  "Okay." A click. An inner flash.  The camera in her hands was no longer just a tool, but an extension of her desire.

In the dim light of the workshop, the lens pointed at her, Léna felt vulnerable, exposed.   And strangely, she liked it.

 

Chapitre 4 – L’instant fragile

Mikaël leva son appareil photo, ses doigts tremblant légèrement d’excitation et d’envie. Il ajusta l’objectif, cherchant la lumière douce qui filtrait à travers la verrière. Léna, assise sur un vieux tabouret taché de peinture, sentit son cœur battre la chamade.

« Regarde-moi… » souffla-t-il.

Elle le fixa, d’abord timide, puis plus assurée. Ses yeux s’embrasèrent d’un éclat presque incandescent.

« Parfait… » murmura-t-il en déclenchant.

Le bruit du déclencheur résonna dans la pièce comme un battement d’aile.

Il fit un pas de plus vers elle. « Tourne un peu la tête. Oui, comme ça. »

Elle obéit, consciente de la tension électrique qui les enveloppait. Ses cheveux retombaient en cascade sur son épaule nue, et elle sentit le rouge lui monter aux joues.

Mikaël abaissa doucement son appareil. Son regard avait changé, plus intense, plus brûlant.

« Léna… » dit-il, sa voix rauque.

Elle le regarda, le souffle court. « Oui ? »

Il posa l’appareil photo sur la table, franchissant la frontière invisible qui les séparait. Il tendit la main et effleura une mèche de ses cheveux, la repoussant derrière son oreille avec une douceur infinie.

« J’ai envie de te photographier sans appareil. Juste… avec mes yeux. »

Elle frissonna. Son ventre se noua d’un désir qu’elle n’avait pas prévu.

« Tu veux dire… » Elle laissa la fin de la phrase en suspens, le laissant deviner.

Il rapprocha son visage du sien, leurs souffles se mêlèrent. « J’ai envie de te déshabiller du regard… »

Elle trembla, entre peur et excitation. « Tu me désires ? » demanda-t-elle dans un souffle.

Il hocha la tête. « Oui. Depuis la première seconde où je t’ai vue. »

Leurs lèvres n’étaient plus qu’à un millimètre l’une de l’autre, et pourtant ce millimètre semblait un océan.

Elle ferma les yeux, abandonnant toute retenue. « Alors regarde-moi… »

Et dans ce silence moite et vibrant, leurs lèvres se trouvèrent enfin, un baiser d’abord timide, puis dévorant.

 

Chapter 4 – The Fragile Moment

 

Mikaël lifted his camera, his fingers trembling slightly with excitement and desire.

He adjusted the lens, searching for the soft light filtering through the glass roof.

Léna, sitting on an old, paint-stained stool, felt her heart race."Look at me..." he whispered.   She gazed at him, first shyly, then with more confidence.   Her eyes ignited with an almost incandescent glow.   "Perfect..." he murmured as he clicked the shutter.   The sound of the shutter resonated in the room like a fluttering wing.   He took another step toward her.    "Turn your head a bit.    Yes, like that.    "She obeyed, aware of the electric tension enveloping them.    Her hair cascaded down over her bare shoulder, and she felt a flush creep to her cheeks.   Mikaël gently lowered his camera.    His gaze had changed, more intense, more burning."Léna..." he said, his voice hoarse.  She looked at him, breathless. "Yes?"

He put the camera on the table, crossing the invisible border between them.   He reached out and brushed a lock of her hair, pushing it back behind her ear with infinite gentleness.  "I want to photograph you without a camera.    Just...  with my eyes.

She shuddered.   Her belly knotted with a desire she hadn't anticipated.   "You mean... She left the end of the sentence hanging, letting him guess. He brought his face closer to hers, their breaths mingled. "I want to undress you with my eyes...  " She trembled, between fear and excitement.   "Do you want me?" she asked under her breath. He nodded. 

"Yes. From the first second I saw you.   Their lips were only a millimeter apart, and yet that millimeter seemed like an ocean.   She closed her eyes, abandoning all restraint.   "Then look at me... And in this moist and vibrant silence, their lips finally found each other, a kiss at first timid, then devouring.

 

Chapitre 5 – Le baiser brûlant

Les lèvres de Mikaël s’écrasèrent contre celles de Léna avec une faim qu’elle n’avait jamais connue. Leurs souffles se mêlèrent, chauds et pressants, comme si chaque seconde sans l’autre était une torture.

Ses mains glissèrent dans sa nuque, puis descendirent le long de ses épaules, effleurant la bretelle fine de sa blouse. D’un geste à la fois tendre et décidé, il la fit glisser, laissant la bretelle tomber sur son bras nu.

Elle frissonna, offerte. Ses yeux cherchaient les siens, en quête d’assurance, mais il n’y avait plus de place pour le doute.

« Tu es magnifique… » murmura-t-il, sa voix tremblante d’émotion et de désir.

Elle laissa échapper un soupir, se sentant vulnérable, mais terriblement vivante. Ses mains trouvèrent sa chemise, déboutonnant un à un les boutons, jusqu’à dévoiler son torse hâlé, un léger duvet de poils descendant vers son ventre.

Elle effleura sa peau du bout des doigts, le sentant frissonner sous son toucher. Son souffle s’accéléra, ses lèvres brûlantes se posèrent sur sa nuque, la faisant haleter de plaisir.

Il la serra contre lui, la collant à son torse nu. Leurs corps, chauffés par la tension et la pluie qui avait cessé, se mêlèrent dans une étreinte fiévreuse.

Ses lèvres descendirent le long de son cou, puis sur sa clavicule, laissant une traînée de baisers humides et brûlants. Elle se cambra, offerte à ses caresses, ses mains agrippant ses cheveux.

D’un geste sûr, il la souleva légèrement et la posa sur la table en bois de l’atelier, chassant quelques pinceaux et carnets. Elle rit, un rire court et tremblant, alors qu’il l’embrassait à nouveau, plus fort cette fois.

Sa main descendit, frôlant la courbe de sa poitrine sous le tissu léger. Elle soupira, ses hanches se soulevant à sa rencontre.

« J’ai envie de toi… maintenant… » souffla-t-il, le regard brillant.

Elle hocha la tête, haletante. « Oui… prends-moi… »

Il écarta délicatement le tissu, révélant la pointe de son sein, qu’il captura entre ses lèvres. Elle gémit, le dos cambré, ses doigts s’enfonçant dans ses épaules.

Ses mains glissèrent plus bas, s’aventurant sous sa jupe, effleurant la peau délicate de ses cuisses. Elle se tortilla, cherchant son contact, ses soupirs résonnant dans l’atelier.

« Mikaël… » murmura-t-elle, les yeux mi-clos.

Il la regarda, intense. « Je veux te sentir… »

Et dans un geste précis, il écarta le tissu qui la recouvrait, révélant sa nudité, la caressant du bout des doigts. Elle haleta, les lèvres entrouvertes, la tête renversée.

Son corps vibrait, brûlait, réclamant plus.

Il la contempla, ému, comme si elle était l’œuvre d’art la plus précieuse qu’il ait jamais photographiée.

Puis il la prit enfin, d’un geste ferme et tendre à la fois, unissant leurs corps dans un rythme à la fois passionné et délicat, leurs souffles mêlés, leurs regards rivés l’un à l’autre.

Dans ce moment, ils étaient tout l’un pour l’autre. Le temps s’était arrêté.

Et quand ils atteignirent ensemble ce point de non-retour, un cri commun brisa le silence de l’atelier, mêlant leurs âmes à jamais.

 

Chapter 5 – The Burning Kiss

 

Mikaël's lips crashed against Lena's with a hunger she had never known.  Their breaths mingled, warm and urgent, as if each second apart was a torture.  His hands slid into her neck, then descended along her shoulders, grazing the thin strap of her blouse.

With a gesture that was both tender and determined, he made it slide off, letting the strap fall onto her bare arm.  She shivered, surrendered.

Her eyes searched his, seeking reassurance, but there was no more room for doubt    "You are magnificent..."   he whispered, his voice trembling with emotion and desire.   She let out a sigh, feeling vulnerable yet terribly alive.

Her hands found his shirt, undoing the buttons one by one, until revealing his tanned chest, a light fuzz of hair leading down toward his belly.  She brushed her fingertips against his skin, feeling him shiver under her touch. 

 Her breath quickened, her burning lips rested on the back of her neck, making her gasp with pleasure.

He held her close to him, sticking her to his bare chest.

Their bodies, warmed by the tension and the rain that had ceased, mingled in a feverish embrace.

Her lips traveled down her neck, then onto her collarbone, leaving a trail of wet, burning kisses.

She arched her back, offered to his caresses, her hands gripping her hair.

With a sure gesture, he lifted it slightly and placed it on the wooden table in the workshop, chasing away a few brushes and notebooks.

She laughed, a short, shaky laugh, as he kissed her again, harder this time. Her hand went down, brushing against the curve of her chest under the light fabric. She sighed, her hips lifting to meet him. "I want you... Right now... He whispered, his eyes shining. She nodded, panting.

 "Yes... take me... He gently pulled the fabric aside, revealing the tip of her breast, which he captured between her lips.     She moaned, her back arched, her fingers sinking into her shoulders.    Her hands slid lower, venturing under her skirt, brushing the delicate skin of her thighs.    She squirmed, searching for his touch, her sighs echoing through the studio.   

"Mikaël... She whispered, her eyes half-closed.   He looked at her, intensely.    "I want to smell you..."   

And in a precise gesture, he pushed aside the fabric that covered her, revealing her nakedness, caressing her with his fingertips.     She gasped, her lips parted, her head thrown back.     His body vibrated, burned, demanding more.     He gazed at it, moved, as if it were the most precious work of art he had ever photographed.

Then he finally took it, with a gesture that was both firm and tender, uniting their bodies in a rhythm that was both passionate and delicate, their breaths mingled, their gazes riveted to each other. 

At that moment, they were everything to each other.

Time had stopped.    And when they together reached that point of no return, a common cry broke the silence of the workshop, mingling their souls forever.

 

Chapitre 6 – Fusion

 

Leurs corps tremblaient sous l’intensité du moment. Mikaël la tenait fermement, ses mains parcourant sa peau avec une ardeur nouvelle. Leurs souffles se faisaient plus courts, leurs gémissements se mêlaient dans une symphonie d’envie et de plaisir.

Ses lèvres, brûlantes, dévoraient chaque parcelle de sa poitrine, avant de descendre plus bas, là où elle le voulait le plus. Ses doigts s’enfoncèrent dans sa chevelure, ses hanches se soulevèrent pour l’inviter, et quand sa langue la trouva, elle laissa échapper un cri de désir brut.

« Oh Mikaël… » gémit-elle, la voix brisée par l’extase.

Ses mains agrippaient la table, ses ongles laissant de légères traces sur le bois déjà éraflé par la vie. Ses reins se cambraient sous ses caresses, un rythme lent d’abord, puis plus rapide, jusqu’à ce que son corps s’ouvre en une onde de plaisir, la laissant pantelante et offerte.

Mikaël la contempla, fasciné, et remonta vers elle pour l’embrasser, ses lèvres pleines de tendresse malgré la fougue de son désir. Il se redressa, se défit de son pantalon d’un geste impatient, et la rejoignit à nouveau, cette fois dans une étreinte totale.

Leurs corps se trouvèrent, s’ajustèrent, se complétèrent. Chaque mouvement, chaque soupir, chaque battement de cœur résonnait comme un écho infini. Ils s’unirent à un rythme intense et brûlant, leurs regards accrochés l’un à l’autre, jusqu’à ce que le plaisir explose en une vague incontrôlable.

Léna cria son nom, et Mikaël l’enlaça, l’enveloppant de sa chaleur, la tenant contre lui comme un trésor.

Dans le silence revenu, le monde reprit doucement sa respiration. Les battements de leurs cœurs, toujours rapides, finirent par ralentir.

 

Chapter 6 Merger

Their bodies trembled under the intensity of the moment.   Mikaël held her tightly, his hands running over her skin with a new ardor. Their breaths became shorter, their moans mingled in a symphony of desire and pleasure.

Her lips, burning, devoured every bit of her chest, before descending lower, where she wanted it most.   Her fingers dug into her hair, her hips lifted to invite her, and when her tongue found her, she let out a cry of raw desire.

"Oh Mikaël... She moaned, her voice breaking with ecstasy.

His hands gripped the table, his nails leaving slight marks on the wood already scratched by life.   Her loins arched under her caresses, a slow rhythm at first, then faster, until her body opened up in a wave of pleasure, leaving her panting and offered.

Mikaël gazed at her, fascinated, and leaned in to kiss her, his lips full of tenderness despite the fervor of his desire.   He straightened up, impatiently removed his pants in one swift motion, and joined her once more, this time in a complete embrace.

Their bodies found each other, adjusted, completed one another.    Every movement, every sigh, every heartbeat resonated like an infinite echo.   They united at an intense and burning rhythm, their gazes locked onto each other, until pleasure exploded in an uncontrollable wave.

Léna screamed his name, and Mikaël embraced her, enveloping her in his warmth, holding her against him like a treasure.    In the returning silence, the world slowly began to breathe again.

The beats of their hearts, still rapid, eventually slowed down. 

 


 

Épilogue – Les premières lueurs du matin

 

Le soleil se leva timidement, filtrant à travers la verrière et enveloppant l’atelier d’une lueur dorée. Léna, blottie contre Mikaël, savourait la douceur de l’instant.

Elle sentait encore ses caresses sur sa peau, ses mots doux murmurés dans la nuit. Ses yeux, mi-clos, croisaient les siens, et dans ce regard, elle lut une promesse : celle d’un voyage à deux, bien plus profond et plus riche que tous les continents qu’il avait explorés.

Il effleura une mèche de ses cheveux, un sourire tendre au coin des lèvres. « Merci de m’avoir ouvert ton monde, Léna… »

Elle sourit à son tour, le cœur apaisé. « Merci de m’avoir regardée comme personne ne l’a jamais fait. »

Et dans cette lumière nouvelle, Léna comprit que parfois, la plus belle des aventures commence là où l’on s’y attend le moins : entre deux pages, deux regards, deux battements de cœur.

 

Epilogue - The first light of morning

 

The sun rose timidly, filtering through the glass roof and wrapping the workshop in a golden glow. 

Léna, nestled against Mikaël, savored the sweetness of the moment.   She could still feel his caresses on her skin, his sweet words whispered in the night.   Her eyes, half-closed, met his, and in that gaze, she read a promise: that of a journey for two, much deeper and richer than all the continents he had explored. He brushed a strand of her hair aside, a tender smile playing at the corner of his lips.   "Thank you for opening your world to me, Léna...  " She smiled in return, her heart calmed. "Thank you for looking at me like no one has ever done before.  " And in that new light, Léna understood that sometimes, the most beautiful adventure begins where one least expects it:   between two pages, two gazes, two heartbeats.

 

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